Commentaire of text sur les galettes du Fat Mardi

Je suis un lève-tôt, certes, mais je me lève bien reposé, les idées claires, et j’ai conscience que nous sommes mercredi, non ? Eh bien, le Figarôt de ce matin nous balance « à l’occasion du Mardi Gras » un comparatif des galettes complètes (galette à la farine de sarrasin + jambon + oeuf + gruyère râpé, une bombe au cholestérol si l’on y ajoute l’indispensable gros copeau de beurre salé ) dans quelques crêperies parisiennes… ohé du Figarôt, on est désynchronisé ? faudra recaler son horloge interne.

Mais là n’est pas mon propos, on peut bouffer des galettes le mercredi, ce n’est pas exclu. Bon, ça heurtera des sensibilités ; les curés vont râler, « ouais, c’est le jour des Cendres, y a pénitence maintenant, après l’heure c’est plus l’heure », les Imams vont trouver que du cochon dans la bouffe c’est pas Hallal du tout, et les Rabbins s’étrangleront car mélanger de la viande et du lait, c’est vraiment pas Kosher, et en plus c’est du porc… bref disons-le tout net, la galette complète un Mercredi des Cendres, c’est un plat de mécréant. Et pas équilibré en plus ! où sont les 5 fruits et légumes ? hein ? mangerbouger ? pour votre santé ?

Mais là n’est pas mon propos. Je lis ça dans l’article :

« Autre réussite spectaculaire, celle de Paul DuGenou dans sa « Crêpe rit » (*). Pour l’heure, ce n’est qu’un corner de vente à emporter qu’il transformera dans quelques mois en « bar à hors-d’œuvre » pour l’apéritif, le soir (rien ne changera au déjeuner). Mais s’il vend une cinquantaine de crêpes par jour dans ce mouchoir de poche, c’est qu’il est le champion du qualité-prix : 4,50 € pour une complète garnie de trois tranches de bon jambon ! Impossible de ne pas le faire figurer en bonne place dans notre palmarès, même s’il intervient en outsider : il a bouleversé la street food à Paris. »

J’ai mis en gras (avec du beurre salé, c’est meilleur) les termes Rosbifs dans cet extrait. Paul Dugenou tient un corner : j’espère qu’il va le marquer, ça fera 1-0 dans le coin de la connerie anglicisante. Et c’est un outsider ! l’outsider de la galette… y a pas photo, la street food va se trouver bouleversée avec de tels outsiders, qui, de plus, vendent 50 galettes par jour !! quel chiffre renversant.

Au fait, pour trouver Paul DuGenou, l’outsider qui bouleverse la Street Food : c’est juste au corner de la street.

(*) Par sécurité, les noms ont été changés.