Je me suis amusé ce matin à comparer les titres du Monde et du Parisien : monsieur Sarkozy était passé sur le gril -avec un seul L – à la télé sur la 2 de Pujadas hier soir.
Le Monde : « Bygmalion, terrorisme, immigration : les erreurs de Nicolas Sarkozy« .
Le Parigot : « Sécurité, Bygmalion, mariage pour tous : ce qu’il faut retenir de Sarkozy sur France 2« .
Comme ça vous saurez quel canard lire, selon que vous adulez ou détestez l’ex-président.
Mais ce n’est pas pour ça, les « perles de Culture » : je lis dans le Figues-Machin que la Cour des Comptes, décidément belliqueuse, cherche encore des poux dans la tête à des entreprises-phares de notre magnifique culture. Après l’INA et sa présidente qui ne savait pas conduire, après les lambris de la Maison de la Radio, voilà-t-y pas que l’Opéra de Paris se fait épingler : des notes de 100.000 euros de taxis en 2013 et 2014 ; cette même année, 52.000 euros de « frais de bouche » (gueuletons aux frais du contribuable) pour quatre heureux cadres-sup’ qui y ont droit, soit une moyenne de 13.000 euros chacun ; disons 10 mois de présence, ça fait 1.300 euros par mois, et effectivement ça permet de commander par ci-par là des filets de rouget sur lit de tagliatelle à la truffe blanche, arrosés de Puligny-Montrachet, pour le rayonnement de notre cuisine – pardon, de notre culture, mais c’est tout comme.
Mes amis, vous lirez avec profit l’article en question du Figue-Trucmuche, même si ce canard n’est pas votre tasse de Darjeeling, ce que je peux comprendre. Vous réaliserez ainsi l’utilité de l’effort financier qui vous est demandé, pour que rayonne ce joyau de la Culture françouaise. l’Opéra parisien, ses frais de bouche, ses notes de taxis et ses charges salariales incontrôlables.
Tibert, steak haché-purée-Père Julien.