Politique et métaphores sportives

Je ne sais si monsieur Benoît « Burn-out » Hamon est sportif ou pas – il paraît qu’il aime bien le rugby, c’est breton, ça, le rugby – mais il use d’une terminologie qui y fait penser. Tenez, hier à Brest, quasiment le régional de l’étape, au cours d’un meetingue : « La France mérite mieux que les affaires« , a-t-il déclaré. On est bien d’accord, ce plat saumâtre que la presse nous sert ad nauseam n’est pas de notre goût, ça ferait plutôt gerber. Mais la France mérite-t-elle un Benoît Hamon ? là j’ai des doutes ! parce que des affaires, ça va ça vient, ça se monte et ça gonfle – ou ça se dégonfle – au gré du théâtre de marionnettes qu’on nous présente ; des affaires il y en a eu, il y en a et il y en aura, il suffit de faire mousser au bon moment. Tandis que cinq ans à  « mériter » monsieur Hamon et son socialisme à la gomme rose-rouge ça pourrait entraîner d’autres dégâts pour ce pays que la nauséabonditude de quelques affaires : « Nuit gravement à la France » pourrait-on écrire sur les paquets de socialisme à la sauce Hamon.

Eh oui… le sport… Il déclarait, monsieur Hamon, il y a quelques jours – je cite de mémoire, c’est ça ou très proche – « qu’il ne voulait pas être celui qui ferait perdre la gauche« . Les élections, c’est comme au tennis ou au ping-pong, il n’y a pas de match nul : on perd ou on gagne… enfin, dans un certain sens, c’est parfois nul ! Mais voilà qui est clairement exprimé : pour Benoît H., dans cette course au pouvoir, ce n’est pas la France – notre pays à tous et de tous bords, on n’en a pas d’autre à se mettre sous les pieds, autant que ce soit vivable, voire, allez, soyons fous, agréable – qu’il faut faire gagner, c’est la gauche qui ne doit pas perdre. Voilà qui en dit long sur les priorités du candidat. Et notre pays ? bof…  son pays, c’est la gauche.

Tibert