Un gentil blog affilié au Monde nous régale d’un commentaire plein d’humour : « Epilogue pour le « bug » socialiste sur les retraites« . On sait en effet que madame Aubry, Martine, grande cheftaine au PS, avait prudemment amorcé un virage vers une approche plus pragmatique, plus réaliste, plus responsable, du problème de l’âge de la retraite… la possible prise du pouvoir, des décisions de gouvernement à venir, le souci de ne pas se déjuger le jour où il faudrait se colleter avec ce foutu problème des retraites, qui, de fait, demandera rapidement des révisions déchirantes… dame ! c’est que l’espérance de vie, les budgets, la pyramide des âges…
Rien du tout ! rien du tout. L’avenir est radieux camarade, et les lendemains chantent, comme d’habitude. C’est ainsi que le PS, unanime, a réaffirmé haut et fort que la retraite, nom de nom, c’est 60 ans, ou il faudra leur passer sur le corps. Unanime, donc avec madame Aubry, revenue de ses errances, ou bouffées délirantes, bref promptement ramenée au bercail, au crédo, aux fondamentaux, comme disent les rugbymen : juste une petite pirouette. Ben quoi, la proximité des élections régionales : un peu de démagogie, ça ne peut pas nuire, pas vrai ?
Quittes à nous raconter froidement le contraire – eh oui, ma brave dame, faut pas rêver – si par hasard ces têtus et entêtés socialistes venaient à prendre les manivelles. On prend date ?
Tibert