Les marchands de canons de par chez nous serrent les fesses, car, semble-t-il, nos « amis » Indiens mettent la pression de ce côté là, souhaitant qu’en France on foute la paix à leurs immigrants et ressortissants Sikhs en cas de nouvelle loi sur les signes religieux, du genre interdiction du voile intégral.
Petit rappel, la loi sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires, on connaît. Subséquemment, ni voile islamique, ni kippa, ni turban sikh, ni croix voyante… ne doivent perturber nos écoliers : à l’école on s’instruit, les religions, dehors ! et c’est très bien comme ça.
Mais les Sikhs ? on le sait, les mâles portent, qu’il pleuve, qu’il vente, leur indispensable turban. Je suppose qu’ils l’enlèvent pour dormir ? allez savoir… regrettons au passage qu’il n’en existe pas de version avec visière ; en cas de soleil, ce serait plus pratique. Mais bref, bon, les Sikhs ? eh bien, leurs arguments sont les suivants :
– la religion Sikh ne fait ch… personne, ceux qui n’en sont pas ne sont pas traités comme des sous-merdes, à la différence de certaine, et il n’existe pas de terrorisme fondamentaliste sikh (*).
– le turban n’est pas un signe discriminatoire, à la différence du voile islamique, qui « bâche » la femme… le turban, qu’est-ce ? je cite, « le turban n’est pas un signe religieux, mais une marque traditionnelle de virilité masculine. Il ne peut donc pas, selon eux, être visé par une loi. »
Et toc ! Et pour faire encore plus viril, les Sikhs arborent, dès qu’ils ont du poil, des barbes bien fournies. Barbes qui, à mon humble avis, suffiraient à prouver leur virilité. Mais la difficulté avec les barbes, c’est qu’on ne peut pas les laisser au vestiaire, à l’entrée de l’école ! sauf les fausses barbes, évidemment.
Ce turban, donc, nous dit-on, foutez-lui la paix, ce n’est pas religieux, c’est pour faire mâle. Mais, signe mâle pour signe mâle, pourquoi ne pas, plutôt, remettre au goût du jour la coquille moyenâgeuse qui gonflait l’entrejambe des chausses de nos ancêtres ? coquille parfois vantarde et pleine de vent, mais qui disait bien ce qu’elle voulait dire. Vous iriez interdire une coquille virile dans les cours de récrés, vous ?
Tibert
(*) Néanmoins, quoique, cependant… le 31 octobre 1984, la dirigeante Indienne Indira Gandhi était assassinée par « 2 extrêmistes Sikhs » (je cite Wikipedia, et d’autres sources, concordantes). Comme quoi, ne confondons pas extrêmisme et fondamentalisme. C’est pas pareil, Indira vous l’aurait dit.