(Au fait : le PSG, cet assemblage improbable de mercenaires venus des 4 coins de la Planète pour jouer au foot sous la bannière de Paris ( Paris ? cet hétéroclite patchwork branlant ? ) a perdu contre une équipe madrilène : vous en avez sûrement entendu parler, c’était ze évènement du houikinde. On s’en fout, absolument, mais le rigolo et le ridicule, c’est la presse unanime et larmoyante, affublée de rubans noirs : drame et catastrophe nationale ! Ils ont perdu, c’est normal, ils ont moins bien joué. Et puis alors, je m’en tape, mais je m’en tape, à un point que vous auriez du mal à imaginer.)
Bon, au fait : la ville de Paris sous-traite les « prunes » sanctionnant les bagnoles garées indûment. Fort bien, c’est sans doute judicieux. Sauf que, sauf que la boîte qui fait ça a triché abominablement ! Paris avait fixé des objectifs chiffrés (en nombre de contrôles, pas en nombre de de sanctions ! qu’est-ce que vous allez imaginer, mauvais esprits ? 😉 ) ; et la société Streeteo a bidonné les chiffres pour atteindre les 50.000 véhicules promis par jour. C’est plus confortable, moins fatigant, et tout le monde est content.
Sauf que le poteau rose a été découvert. Moi j’aurais rompu aussi sec le contrat, et porté plainte : faute lourde, la main dans le sac de la malhonnêteté. Mais laissons ça à la mairie de Paname… la morale de cette histoire, c’est que sous-traiter c’est une excellente idée, ça coûte souvent moins cher pour un même boulot, voire mieux, mais ça nécessite que l’on contrôle ! avec rigueur et constance, marquage à la culotte, pour parler comme les footeux, justement. Ils ont mis plus de deux mois pour s’apercevoir de l’embrouille…
Cerise sur la pâtisserie, c’est que pour justifier les contrôles imaginaires qui ne sont pas verbalisés, « les salariés justifiaient eux-mêmes la non-verbalisation par des motifs tels « PMR » (personne à mobilité réduite), « personne agressive », personne « dans le véhicule » ou « autre » ». Amis automobilistes parisiens indélicats, négligents, distraits, vous savez ce qu’il vous reste à faire : grrrr ! « personne agressive » éloigne la prune comme le vent chasse les nuages.
Tibert