Nous fonctionnons beaucoup sur ce dyptique, et ça ne nous arrange pas.
Tout c’est à dire n’importe quoi, mais vraiment n’importe quoi, la peste et le choléra réunis, Charybde et Scylla… bref l’ensemble de toutes les éventualités, y compris les pires, à l’exception de… (liste des items qui suivent « sauf« ).
« Tout sauf Le Pen » (2002), et ça a marché ! Ouais ! on a eu Chirac, super. Et merci aux 492 chapelles, groupuscules, coteries de gauche qui ont permis l’émiettement stupide des voix du même métal sur les brillants postulants à 0,47 % ou 2 % du premier tour des Présidentielles.
« Tout sauf Sarko » (2007)… ah là par contre non, ça n’a pas fonctionné. On n’a pas eu n’importe qui, et ce n’importe qui, c’était justement celle qui passe maintenant – magie de la politique – de l’autre côté du « sauf » :
« Tout sauf Ségo » (2008 à Reims) : les barons, les duchesses, les éléphants, les apparat’chics, tous les ex-quelque chose, plus les actuelles étoiles montantes, tout ça plutôt que de voir Miss Poitou-Charentes aux manettes? ce serait pourtant respecter la démocratie des militants, mais il faut croire que les militants majoritaires sont nuls, il faudra donc trouver une combine. On leur fait confiance.