Je reviens sur le bouquin écrit par deux journaleux et qui vient de paraître, « Un président ne devrait pas dire ça« . Là-dedans il y a des informations carrément détonantes, décoiffantes : Normal-1er y déclare – c’est du moins ce que rapportent les deux écrivaillons – qu’il a ordonné 4 (quatre) « homo » (pas des gays, non non, mais, en jargon du métier, des exécutions ciblées, c’est-à-dire la mise discrète et définitive hors d’état de nuire d’individus connus pour leur dangerosité et qu’il serait vain, voire contre-productif de capturer, trimballer, emprisonner, juger, punir etc.
Je rejoins – c’est là un des rares points où je suis d’accord avec lui – le jugement lapidaire et précis de monsieur Ayrault, l’actuel Ministre des Affaires Etrangères : « «Un président ne devrait pas dire ça… la réponse est dans le titre« . Bien dit. Mais monsieur Ayrault poursuit : « C’est la seule chose intéressante du livre« . Et là je dis non, il y a plein d’autres trucs intéressants, eux, et utiles à connaître.
Quant à cette information même, les gens sensés ne vont pas lever les yeux au ciel en poussant des exclamations horrifiées : ça se fait, ça s’est toujours fait, ces choses là, et c’est très bien ainsi, quand c’est pour le bien de notre pays. Mais non, dix fois non, ça ne se dit pas. Et là les journalistes ont commis une faute lourde, ou alors sérieusement merdé : ils le savent très bien, eux, que ça ne se dit pas.
Tibert